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Autorisations du droit des sols
Depuis le 1er janvier 2022, vous avez la possibilité de déposer votre demande d’autorisation d’urbanisme par voie électronique et notamment par mail auprès de votre commune. Outre une démarche plus économique et plus écologique, cette alternative vous permet un gain de temps en vous offrant la possibilité de déposer votre dossier à tout moment où que vous soyez.
Le territoire est couvert par un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) qui régit les règles d’urbanisme pour toutes les communes.
Cadastre.gouv.fr : le site du cadastre vous donne l’occasion d’accéder aux parcelles cadastrales gratuitement, en effectuant une recherche par référence cadastrale ou par adresse, et vous permet d’imprimer des extrais de plans nécessaires à la réalisation d’une demande d’urbanisme.
Géoportail de l’urbanisme : le site de Géoportail de l’urbanisme vous offre la possibilité de consulter la zone dans laquelle se situe votre projet et de vous rapporter au règlement du PLUi propre à cette zone.
Sauf exceptions, si vous ne recevez pas de réponse de l’administration au bout de 2 mois, cela signifie que votre demande est acceptée.
C’est ce qu’on appelle la règle du silence vaut acceptation (SVA).
Un téléservice permet de vérifier si la règle du SVA s’applique à votre demande.
Outil de recherche
Le délai de 2 mois court à partir de la date de réception de la demande par l’administration compétente.
Quelles sont les exceptions ?
Le silence gardé par l’administration pendant 2 mois vaut refus (décision de rejet) dans les cas suivants :
La demande n’a pas pour objet l’adoption d’une décision individuelle
La demande ne s’inscrit pas dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire
La demande présente le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif
La demande présente un caractère financier (par exemple une demande d’indemnisation), sauf dans certains cas en matière de sécurité sociale
La demande concerne les relations entre l’administration et ses agents
La demande est écartée de la règle “silence vaut accord” par décret en Conseil d’État et en Conseil des ministres
Une acceptation implicite ne serait pas compatible avec le respect des engagements internationaux et européens de la France, la protection de la sécurité nationale, la protection des libertés et des principes à valeur constitutionnelle et la sauvegarde de l’ordre public
Le délai de 2 mois court à partir de la date de réception de la demande par l’administration initialement saisie.
Une décision implicite d’acceptation peut-elle être annulée ?
L’administration doit abroger ou retirer une décision illégale d’acceptation dans les 4 mois suivant la publication de la décision.
Si vous faites un recours contentieux après un recours administratif obligatoire (Rapo), le délai est prolongé jusqu’à la fin du délai accordé à l’administration pour se prononcer sur le Rapo.
Toutefois, l’administration n’a pas de délai à respecter si les 2 conditions suivantes sont remplies :
Le retrait ou l’abrogation de la décision respecte les droits des autres personnes
La décision retirée ou abrogée est remplacée par une décision plus favorable au bénéficiaire
L’administration peut abroger ou retirer une décision légale, sans condition de délai, si les 2 conditions suivantes sont remplies :
Le retrait ou l’abrogation de la décision respecte les droits des tiers
La décision retirée ou abrogée est remplacée par une décision qui vous est plus favorable
L’administration peut abroger ou retirer une décision d’acceptation si les 2 conditions suivantes sont remplies :
La décision est illégale
Le retrait ou l’abrogation intervient dans les 4 mois suivant la prise de décision
Toutefois, la condition de délai n’est pas exigée si la décision dépend d’une condition qui n’est plus remplie. Par exemple, une condition d’âge du demandeur.
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