Autorisations du droit des sols

Règles d’urbanisme

Pour l'ensemble des communes du territoire, le dépôt d'une demande d'urbanisme s'effectue à la mairie où sera réalisé le projet. Au moment du dépôt, la mairie vous remettra un récépissé indiquant le délai d'instruction ainsi que les conditions dans lesquelles ce délai pourra être modifié. L'arrêté qui vous sera remis est un document pris par le maire au nom de sa commune, et ce quel que soit le service instructeur.

Depuis le 1er janvier 2022, vous avez la possibilité de déposer votre demande d’autorisation d’urbanisme par voie électronique et notamment par mail auprès de votre commune. Outre une démarche plus économique et plus écologique, cette alternative vous permet un gain de temps en vous offrant la possibilité de déposer votre dossier à tout moment où que vous soyez. 

Le territoire est couvert par un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) qui régit les règles d’urbanisme pour toutes les communes.

Le PLUI sert à instruire les autorisations d’urbanisme pour les 70 communes du territoire.

Ce PLUi est un document qu’il est nécessaire de consulter préalablement à votre demande d’autorisation d’urbanisme afin de favoriser un retour positif.

Toutefois, certaines consultations telles que la CDPENAF (Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers), le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) ou encore les réseaux (électricité, eau, assainissement) sont nécessaires et peuvent impacter la faisabilité de votre projet.

plus d’informations sur le PLUi de Haute-Corrèze Communauté

accéder aux documents du PLUI

(le téléchargement peut prendre quelques secondes)

Cadastre.gouv.fr : le site du cadastre vous donne l’occasion d’accéder aux parcelles cadastrales gratuitement, en effectuant une recherche par référence cadastrale ou par adresse, et vous permet d’imprimer des extrais de plans nécessaires à la réalisation d’une demande d’urbanisme.

Géoportail de l’urbanisme : le site de Géoportail de l’urbanisme vous offre la possibilité de consulter la zone dans laquelle se situe votre projet et de vous rapporter au règlement du PLUi propre à cette zone.

Quel document demander et comment procéder ?

Comment se déroule ma demande ?

La « kafala » est-elle reconnue en France ?

Oui, le recueil légal ou “kafala” peut être reconnu en France. Il s’agit d’une mesure de protection étrangère qui permet à une personne seule ou à un couple de prendre en charge un enfant mineur. Cette procédure ne crée pas de lien de filiation entre le recueillant et le recueilli. Nous vous présentons les informations à connaître.

    La “kafala” n’est pas une adoption. Ce système étranger n’a pas d’équivalent en droit français.

    C’est un système permettant, dans certains pays musulmans, de recueillir des enfants pendant leur minorité de manière bénévole pour participer à leur protection, leur entretien et leur éducation. Une personne seule ou un couple marié peut prendre en charge un enfant.

    La “kafala” peut être notariale, c’est-à-dire prononcée par un notaire.

    La “kafala” peut également être judiciaire : la décision est rendue par un juge.

    Attention

    Certains pays musulmans tels que la Tunisie, l’Indonésie ou la Turquie acceptent l’adoption.

    La « kafala » n’équivaut pas à une adoption simple ou plénière, seule pouvant créer un lien de filiation.

    L’enfant recueilli conserve des liens avec sa famille d’origine.

    Dans certains pays, la “kafala” emporte automatiquement délégation de l’autorité parentale.

    Dans d’autres pays, la “kafala” prononcée par un juge donne automatiquement l’autorité parentale à l’adulte recueillant.

    Pour les enfants abandonnés, sans filiation connue ou orphelins, la “kafala” produit en France des effets comparables à ceux d’une tutelle.

    Pour les enfants avec une filiation établie et des parents vivants, les effets sont ceux d’une délégation d’autorité parentale totale ou partielle.

    La décision judiciaire de recueil légal est reconnue de plein droit sur le territoire français.

    Il est possible de demander l’exequatur d’une décision judiciaire de « kafala » afin de la rendre exécutoire en France.

    L’exequatur se demande devant le tribunal judiciaire du lieu de résidence de l’enfant recueilli.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    Le contrôle exercé par le tribunal varie selon qu’il existe ou non une convention avec le pays dont émane la décision.

    À savoir

    Le jugement d’exequatur permet aux personnes qui ont recueilli l’enfant de prouver plus facilement, à l’aide d’une décision française, le rapport qui les unit à l’enfant et sa prise en charge. Par exemple, pour l’octroi de prestations sociales, d’une bourse.

    La “kafala” ne permet pas un droit particulier à l’accès du mineur sur le territoire français.

    Les enfants recueillis par “kafala” restent soumis aux règles sur l’entrée et le séjour des mineurs étrangers en France, sauf pour l’Algérie et le Maroc pour lesquels il existe des règles spécifiques.

    “Kafala” algérienne

    La décision judiciaire de “kafala” ouvre droit au regroupement familial.

    “Kafala” marocaine

    Le regroupement familial n’est pas de droit.

    Cependant, lorsque le préfet prend sa décision, il doit s’assurer qu’un refus de regroupement familial ne porte pas atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant.

    L’enfant recueilli par “kafala”, et qui est élevé en France par une personne de nationalité française depuis au moins 3 ans, peut réclamer la nationalité française par déclaration.

    La demande se fait devant le directeur de greffe des services judiciaires du tribunal judiciaire ou de proximité de son lieu de résidence.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    En principe, l’adoption d’un enfant étranger ne peut pas être prononcée en France si sa loi personnelle l’interdit. Il en est de même pour la loi personnelle de l’adoptant.

    L’enfant étranger né à l’étranger et recueilli par “kafala” ne peut pas bénéficier en France d’une adoption.

    Toutefois, l’enfant ayant fait l’objet d’un recueil légal (« kafala ») et devenu français par déclaration peut être adopté.

    L’adoption prononcée peut être simple lorsque l’enfant a toujours son ou ses parents. L’adoption peut être plénière si l’enfant est orphelin ou abandonné.

    L’adoption suppose que ses parents d’origine ou son représentant légal y consentent expressément s’ils sont connus ou vivants.

    Si les parents sont décédés ou dans l’impossibilité de manifester leur volonté ou s’ils ont perdu leurs droits d’autorité parentale, le consentement est donné par le conseil de famille devant le juge. Il s’agit du juge aux affaires familiales, statuant en matière de tutelle des mineurs, du tribunal judiciaire du lieu de la résidence habituelle de l’enfant).

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

Adoption

    •  Adoption.gouv.fr 
      Source : Ministère chargé de l’Europe et des affaires étrangères