La Haute-Corrèze, un territoire riche de sa ressource en eau
Le réseau hydrographique de Haute-Corrèze Communauté est estimé à 4 600 km de cours d’eau (soit l’équivalent de quatre fois la longueur du cours principal de la Loire).
L’atteinte du bon état des masses d’eau, d’un point de vue qualitatif et quantitatif, doit permettre aux nombreux usagers de l’eau d’exercer leurs activités dans de bonnes conditions.
Sur notre territoire, différents usages ont pu être identifiés :
- eau potable
- abreuvement du bétail
- hydroélectricité
- pêche
- activités nautiques
- baignade
Un atout à préserver, la mission du service GEMAPI
La multitude de sources, rivières et plans d’eau sur le territoire laisse penser que l’eau est une ressource dont on ne manque pas en Haute-Corrèze. Mais cette ressource est très fragile et vulnérable aux aléas climatiques.
Les chargés de mission GEMAPI -gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations- accompagnent les particuliers et les professionnels dans la mise en œuvre de pratiques adaptées aux parcelles riveraines des cours d’eau. Ils œuvrent à la réalisation de travaux sur les berges et le lit des cours d’eau de Haute-Corrèze.
Contribuer à préserver la ressource eau
Bilan des actions GEMAPI Haute-Corrèze de 2019 à 2023
Consulter le bilan du programme pluriannuel de gestion 2019-2023
Contacter le service eau et milieux naturels – chargés de mission GEMAPI
Cadre règlementaire
Directive Cadre Européenne sur l’eau
L’Europe a adopté le 23 octobre 2000 une Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Ce texte vise à harmoniser la politique et la législation communautaire dans le domaine de l’eau. L’objectif général de cette directive est ambitieux : atteindre le bon état de toutes les masses d’eau : cours d’eau, lacs, eaux côtières, eaux souterraines d’ici à 2027.
Loi française sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA)
La DCE (voir ci-dessus) introduit de nouvelles notions (masses d’eau, milieux fortement modifiés…) et de nouvelles méthodes (consultation du public, analyses économiques obligatoires…). La transposition en droit français de cette directive, a impliqué une adaptation et une évolution de la loi sur l’eau en 2006.